vendredi 18 août 2017

La malédiction de la Galigaï (Jean d'Aillon)

1617. Des malandrins osent un acte insensé : voler la recette des tailles de Normandie. Qui les a informes ? Concino, Concini, maréchal d'Ancre, est-il mêlé à ce forfait ? Mystère, puisqu'il est assassiné peu après, et son épouse, Léonora 

Galigaï, exécutée pour sorcellerie. Ultime audace : avant sa mort, cette dernière maudit ceux qui ont trahi son mari. 1649. 

Tandis que se termine la Fronde des parlementaires parisiens, Gaston de Tilly, procureur à la prévôté de l'Hôtel du roi, découvre qui a tué son père trente ans plus tôt. Les voleurs de 1617 y sont-ils pour quelque chose ? Fougueux, épris de 

justice, il décide de mener l'enquête avec son ami Louis Fronsac. A leurs risques et perds puisqu'ils approchent de trop près un fidèle de Condé, lequel vient de sauver la royauté. Le Prince est-il complice de ce brigandage et de ces crimes ? Le coadjuteur Paul de Gondi participe-t-il à cette infâme entreprise ? Par-delà le temps, la malédiction de la Galigaï va-t-elle se réaliser ? 

En poche : 600 pages

Jean d'Aillon, qui vit à Aix-en-Provence, raconte depuis plusieurs années avec talent, exactitude historique et brio les aventures de Louis Fronsac. De La Conjuration des 

Importants, l'Enigme du clos Mazarin au récent Le Secret de l'enclos du Temple (paru chez Flammarion), ses best-sellers attirent un public enthousiaste et fidèle. A vous d'entrer dans ce cercle de passionnés. 

Il a reçu en 2011 le Grand prix littéraire de Provence pour l’ensemble de son œuvre.

Ses principaux personnages sont Louis Fronsac, qui enquête sous la régence d’Anne d’Autriche, Guilhem d’Ussel, un chevalier troubadour au XIIe siècle et Olivier Hauteville, à la fin des Guerres de religion.

Actuellement je renoue avec mes lectures d'antan, le roman historique et cela grâce à un petit challenge d'été et quelques copinautes.

Cette fois ci c'est Jean d'Aillon, que j'avais découvert avec « Les ferrets de la reine », livre qui nous présentait Louis Fronsac notre héros et son ami Gaston de Tilly, au temps de leur enfance au collège.

Avec « La malédiction de la Galigaï » on se retrouve au moment de l'après Fronde, du temps de Mazarin, et de la fuite du jeune Louis XIV loin de Paris.

Vraiment une très belle écriture, ainsi qu'une intrigue bien construite, l'histoire nous prend et ne nous lâche plus. Et en plus grand bonheur pour moi, j'ai l'impression de replonger dans mes livres d'histoire, mais par la petite porte, dans le quotidien des grands mais aussi et surtout dans celui du peuple tout court.

Louis Fronsac est un personnage récurrent chez Jean d'Aillon, et je me rends compte qu'à travers les différentes allusions faites dans ce livre, des autres aventures de notre héros, l'envie m'est venue de lire les précédents….et les suites.

L'Histoire est vraiment plaisante je trouve quand elle est racontée de cette façon, à la fois ludique et détaillée, avec des faits avérés et des personnages fictifs et réels mélangés. Et puis ma foi un peu de romance et d'aventure rajoutées à tous ces événements réels, ne sont pas pour me déplaire. 

De l'Histoire, de la romance, des héros courageux et téméraires, la cour des Miracles, un bon roman de cape et d'épée dans le monde de la prévôté et des procureurs et des brigands de grand chemin à la solde des grands de ce monde qui savent si bien cacher leurs méfaits à travers conspiration et manipulation. 

Très sympathique et surtout très intéressant pour les amateurs de l'époque.


Note : 5/5

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